Fanazavàna teny frantsay |
10 J. M. Estrade, le Tromba (1977) p. 129, écrit : « Le barisa, c'est d'abord le nom du miel porté par la cuisson à la couleur rouge et qui, selon le dicton, a le pouvoir de faire naître la transe : « Ny toaka manoatoa-kevitra, ny barisa mandrisarisa » c'est à dire : l'alcool trouble l'esprit, le barisa fait entrer la transe. Mais on a donné aussi le nom de barisa à cette sorte de consécration d'un malade qui assume la possession et au cours de laquelle on boit le barisa. « La fête du barisa se célèbre en général au début de la saison, au mois de volambitabe, en présence de tous les « possédés » et malades en traitement. Elle dure 24 heures ». En fait le barisa, préparé par cuisson de miel ou du jus de cannes, est souvent aussi l'occasion d'incorporer diverses drogues psychotropes soigneusement tenues secrètes par les mpanao-tromba. [Sakalava]
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